Zorlac — Le skate au goût de cendres
- william ausseresses
- 16 avr.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 30 avr.
Créée à Dallas dans les années 70 par Jeff Newton, Zorlac, c’était l’esprit punk-metal en version planche. Leurs boards étaient des œuvres d’art trash, souvent illustrées par l’artiste Pushead (oui oui, le même gars qui a bossé avec Metallica). Des crânes, des squelettes, du glauque ultra stylé. Et ça claquait fort sur les murs de piscines et les rampes hardcore de l’époque.
C’était pas du skate pour les gentils garçons en Vans roses, c’était pour les déchus du bitume, les rageux du coping, les outsiders tatoués dans l’âme.
Leur team comptait des mecs comme John Gibson, Craig Johnson… des bêtes de puissance, des monstres du bowl.
Et les boards Zorlac ? Des shapes larges, lourds, au tail relevé façon brique – parfait pour faire hurler le béton.
Malheureusement, ou peut-être fidèlement à leur ADN, la marque a sombré dans les années 90, comme une étoile noire qui crame tout en s’éteignant. Mais dans la mémoire des vieux skaters et des collectionneurs, Zorlac, c’est sacré.
Avant les boards lisses et les tricks propres, y’avait Zorlac.
Une marque née dans les entrailles de Dallas, forgée dans le feu du hardcore et tatouée à l’encre noire de Pushead, l’artiste des enfers (et de Metallica).
Zorlac, c’était pas juste du skate. C’était une rébellion sur quatre roues, une claque dans la face des conventions.Des boards massifs, des visuels sombres, des skateurs possédés comme John Gibson ou Craig Johnson qui faisaient hurler les rampes jusqu’à ce que le béton saigne.
Aujourd’hui oubliée du grand public, Zorlac reste gravée dans l’âme de celles et ceux qui savent que le vrai skate vient des tripes.Des planches larges comme les épaules d’un punk, des cris visuels sortis tout droit de l’enfer.
Zorlac, c’est le skate qui s’assume rugueux, sale, vivant.Et même si la marque s’est éteinte, son feu reste dans nos rides.
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