Skate et identité : rouler contre le vent de l’intolérance
- william ausseresses
- 30 avr.
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 1 mai
Il y a des planches qui glissent, et d'autres qui résistent.
La mienne, elle porte mes cicatrices, mes choix, mon histoire.
Quand je roule, je ne cherche pas seulement un spot ou un trick à poser : je cherche un espace où être moi — entière.
Le skate, c’est ce truc brut, libre, vivant.
Mais combien de fois m’a-t-on regardée de travers ? Combien de fois ai-je senti que je devais « faire semblant » pour ne pas déranger ?Pourtant, dans le grind de la vie, je ne veux plus me planquer.
Être une femme trans, être queer, être différente dans un monde codé au masculin, c’est faire du skate avec du vent de face. Mais ce vent-là, je l’ai appris à le prendre comme une rampe.
Je ne me plie plus. Je roule.
Parce que le streetwear et le skate n’appartiennent à personne. Ils ne sont ni des vitrines d’élite, ni des boys clubs. Ils sont à celles et ceux qui les vivent vraiment.Et aujourd’hui, avec Biums SB, je veux que ça se sache.
Pas besoin de se justifier. Pas besoin de valider son genre, son look, son style. Si tu te sens hors-norme, bienvenue. Tu es pile à la bonne place.
Ici, on ne s’excuse pas d’exister. On drop in.
Et si ça dérange ?C’est que ça fonctionne.
Comments