thérapies de conversion qui existent encore dans certains endroits .
- william ausseresses
- 26 mars
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 12 avr.
Les épouvantables thérapies de conversion : une torture qui persiste
Les thérapies de conversion, aussi appelées "thérapies de réorientation sexuelle" ou "cures" pour les personnes LGBTQ+, sont une pratique d'une violence inouïe qui persiste encore aujourd'hui dans certains endroits du monde. Elles sont fondées sur l'idée démentielle que l'orientation sexuelle et l'identité de genre sont des maladies à "soigner". Or, il n'y a rien à guérir, car il ne s'agit ni d'un trouble ni d'une anomalie, mais bien d'une réalité humaine diverse et naturelle.
Des "traitements" déshumanisants
Les formes que prennent ces thérapies sont innombrables et toujours plus barbares :
Chocs électriques : certaines personnes sont soumises à des décharges électriques en même temps qu'on leur montre des images de personnes du même sexe pour les "dégoûter" de leurs attirances naturelles.
Privation sensorielle et isolement : enfermement, interdiction de parler à qui que ce soit, suppression de tout lien avec l'extérieur afin de briser psychologiquement la personne.
Violences physiques et psychologiques : coups, humiliations, sermons religieux culpabilisants, prières forcées, obligation de suivre des exercices d'autodiscipline absurdes.
Viol correctif : un acte abominable, surtout pratiqué sur les femmes lesbiennes, dans l'idée d'"insuffler" une hétérosexualité inexistante en infligeant des traumatismes d'une gravité extrême.
Traitements hormonaux forcés : administration de médicaments dans l'espoir d'influencer l'identité ou la sexualité de la personne.
Des conséquences dévastatrices
Les victimes de ces pratiques subissent des conséquences souvent irréparables :
Dépression et anxiété chroniques, dûes à la destruction de l'estime de soi et au traumatisme subi.
Troubles de stress post-traumatique, car ces "thérapies" sont de véritables actes de torture psychologique et physique.
Suicides : de nombreuses victimes, incapables de surmonter le traumatisme et le rejet familial, mettent fin à leurs jours.
Un combat pour l'interdiction totale
Heureusement, plusieurs pays ont déjà interdit ces pratiques, les reconnaissant pour ce qu'elles sont : des actes de torture. Mais dans trop d'endroits, elles restent pratiquées en toute impunité, souvent sous couvert de religion ou de croyances culturelles archaïques.
Il est crucial de continuer à dénoncer ces pratiques et de lutter pour leur abolition complète. Aimer qui on veut, être qui l'on est, ne devrait jamais être un crime ou une "maladie" à soigner. La seule chose qui a besoin d'être guérie, c'est cette haine injustifiée qui pousse certains à détruire des vies au nom de croyances absurdes.
Nous ne devons jamais nous taire face à cette barbarie.
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