Jayne County “Les Invisibles Lumineux·ses”
- william ausseresses
- 16 avr.
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 30 avr.
“Je suis née star, mais j’ai dû le crier dans un micro pour qu’on m’entende.”Jayne County, c’est la première rockstar transgenre, avant que le mot ne devienne un étendard.
Pionnière du punk new-yorkais des années 70, elle a partagé la scène avec Bowie, Iggy Pop, Lou Reed, mais sans jamais recevoir la même reconnaissance. Pourquoi ? Parce qu’elle était trop vraie. Trop bruyante. Trop trans. Trop libre.
Son style ? Un mélange de glam trash, de provocation queer, et de riffs bruts qui claquent comme des pavés dans les vitrines du patriarcat.
🎸 “If You Don’t Want To Fuck Me, Baby, Fuck Off!” – un titre, un manifeste.
Jayne ne s’est jamais excusée d’être qui elle était. Elle a hurlé son genre, ses douleurs, son amour de la scène… au milieu d’un monde qui préférait faire comme si elle n’existait pas.
Et pourtant, c’est elle qui a ouvert la voie pour des générations d’artistes LGBTQ+, en osant tout, avant tout le monde.
Pourquoi elle mérite sa place dans “Les Invisibles Lumineux·ses” ?
Parce qu’on l’a oubliée alors qu’elle a été une boussole.Parce qu’elle a résisté là où d’autres se sont cachés.Parce qu’elle a vécu chaque mot, chaque cri, chaque note de guitare comme un acte de survie.
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