đč âJâen ai plus que toi dans le fut, mec.â
- william ausseresses
- 18 oct.
- 1 min de lecture
Ăa claque un peu, non ?Une phrase qui pourrait sortir dâun vieux skatepark, avec lâĂ©cho du bois sur le bĂ©ton et des regards un peu trop insistants.
Câest pas une insulte.
Câest un sourire.
Câest la maniĂšre douce â mais ferme â de dire : je nâai pas besoin de ton autorisation pour exister ici.
Parce que pendant que certains comparent, dâautres roulent.
Pendant que certains commentent, dâautres tombent, se relĂšvent, apprennent, recommencent.
Le skate, câest pas une question de genre, de muscles ou de bravoure virile :câest une question de cĆur, de courage et de chute assumĂ©e.
Alors oui, on peut le dire :les filles ont plus de cran que beaucoup de mecs.
Elles en ont plus dans la tĂȘte, plus dans le souffle, plus dans la maniĂšre de transformer la peur en mouvement.
Parce que ce quâelles affrontent, câest pas seulement le bĂ©ton â câest le regard des autres, la condescendance, le doute, le âtâes sĂ»re de vouloir essayer ?âEt malgrĂ© ça, elles y vont. Toujours.
Ce nâest pas une guerre.
Câest une ride. Une ligne tracĂ©e sur le bitume qui dit : âje suis lĂ , je prends ma place, et je mâamuse autant que toi.â
Le skatepark nâa pas de propriĂ©taire.
Et le courage nâa pas de genre.
Alors ouais, quand tu la vois passer, concentrĂ©e, dĂ©terminĂ©e, et que tâas envie de sourire dâun air moqueurâŠrappelle-toi juste cette phrase :
âJâen ai plus que toi dans le fut, mec.â
Et lĂ , peut-ĂȘtre, tu comprendras enfin que ce nâest pas une provocation âcâest une vĂ©ritĂ© tranquille.Une claque Ă©lĂ©gante donnĂ©e avec le bout des roues.







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